Hors Champ, L'Animation Socioculturelle en Tunisie

L'agonie des Maisons de jeunes a commencé depuis belle lurette. Depuis qu'on a bradé l'Institut de formation de Bir El Bey, et même avant, c'est à dire depuis le départ de la vieille école représentée par feu "Rached Beji", "Mohamed Salah Toumi", "Mongi Gana", "El Kayed", "Ridha Sallem" et bien d'autres.

L'Agonie a donc duré trop trop longtemps, elle a fait que tout est devenu flou, et surtout les objectifs ont été vite très vite, détournés, emmelés, écrabouillés, malmenés, par la magie d'une bande d'incompétents qui se sont raliés aux postes clefs (les directions, les services, etc.).

L'histoire retiendra que les Maisons des jeunes qui étaient en leur temps de création des projets avant-gardistes, par la force des hommes sont devenues des coques vides, boudés par leurs principaux "clients", les jeunes.

Détournées complètement de leur objectif premier, offir au jeune un espace et un milieu, d'épanouissement qui devrait compléter harmonieusement l'environnement familial, et scolaire. 

Maintenant est-ce que ces institutions sont désespérement perdue ? non! surtout que la nouvelle situation du pays offre une chance inouie pour tout relancer de nouveau sur des bases, solides, justes qui découleraient d'une minutieuse étude de l'état des lieux, des objectifs premiers de ces maisons.