Hors Champ, L'Animation Socioculturelle en Tunisie

Hors Champ, L'Animation Socioculturelle en Tunisie

Etats de lieux.. Quoi? Comment? Pourquoi?

 L'actuel état de lieux des maisons des jeunes, des animateurs, de la formation, etc.


24 opérations, entre colonies de vacances et sessions de formations… Et Après ?

Avant propos

je ne prétend pas avoir connaissance de tout le projet, tout ce que je sais je l’ai lu dans des messages ou posts sur Facebook et à travers des photos publiées par les animateurs. Donc tout ce que je dirai n’engage que moi et n’a d’autre motivation que la volonté de provoquer un débat sur les possibles exploitations des activités estivales organisées en cet été 2015.


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L’été 2015 a vu une réelle dynamique nationale qui a impliqué une pléthore de jeunes et un bon nombre d’animateurs sous formes de colonies de vacances, “académies” et “universités d’été”.

Une fois la liesse engendrée par ces actions terminée, qu’est-ce qui va se passer ? question qui normalement doit s’imposer, du fait que de tout temps, dans le domaine de la jeunesse, toute opération terminée et vite classée et “on” passe à autre chose, même si des fois une “évaluation” est faite. Et c’est dommage! toute opération est une nouvelle expérience avec tout ce que suppose à tous les niveaux, programmation, logistique, déroulement, etc.

Alors qu’est-ce qui peut se passer dans le cas présent :

- Comme de coutume, clore le dossier et passer à autre chose avec le sentiment d’avoir bien travaillé.

- Faire des évaluations partielles, demander à chaque équipe d’animateurs de faire sa propre évaluation soit en leur laissant le choix des outils ou en leur imposant un formulaire.

- Demander au inspecteurs de faire des synthèses de leurs rapports de suivis des opérations qu’ils ont pu accompagner.

- Ou bien chercher comment profiter au maximum de cette “expérience” et ne se limitant pas aux simples constats de ce qui a marché ou non. Mais en partant de certaines évidences comme par exemple l’engagement des animateurs qui assuré un déroulement sans incidents des actions, ou le fait de n’avoir pas considéré et conçu ces actions sous forme d’un projet d’animation national unique, etc.

Pour ma part, je propose d’aller au-delà de ce qui a été réalisé, et d’opter pour une évaluation qui aurait pour objectif, non les activités estivales en elles mêmes mais une réflexion profonde sur le domaine de l’animation socioculturelle dans son essence et dans sa “totalité”, sur les possibles évolutions des activités, leurs prolongements et les stratégies à mettre en place pour ne plus être en décalage ni par rapport aux jeunes ni par rapport à l’évolution de la société .  

Pour cela je pense qu’il serait judicieux d’organiser une Université d’Automne (deuxième quinzaine du mois de septembre) et d’y inviter le maximum possible des coordinateurs, des animateurs et des formateurs ayant participé aux activités estivales.

De les regrouper dans des ateliers ou workshop de réflexion selon des thèmes qui pourraient être décidés la première journée de l’université. L’avantage de l’université est d’allier loisirs, détentes et travail intensif.

Avec les nouvelles technologies, les travaux des workshop seront facilités, très riches autorisant les échanges entre groupe, les partages, les collaborations partielles, mais aussi des séances quotidiennes de récapitulations ou d’évaluations partielles en plus des documents qui en résulteront.

Des activités annexes peuvent être mise en place  pour la dynamique de l’Université et servir même d’objet d’expérimentation comme une télévision locale, ou production d’un magazine.

Il ne s’agit ici que de quelques idées (nullement originales) juste pour enrichir le dialogue et parce que j’estime qu’évaluer est très important pour progresser, mais évaluer autrement est encore plus intéressant dans un domaine qui a stagné à tous les niveaux alors qu’il est par essence un domaine de création, de créativité, d’innovation, et de dynamique perpétuelle.

Exemples de pistes pour les workshop

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Un ami, l’autre jour m’a fait remarquer que je n’ai jamais été entendu et sa remarque m’a beaucoup plu puisqu’elle m’interpelle dans mes plus profondes convictions. il avait raison, mais je suis comme cela, il faut que je mette mes pieds dans le plat.


16/08/2015
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Y'en a Marre !


26/09/2013
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Revoir l'Ordre des Priorités, très urgent

 

09/09/2013
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Ennui ..

 

09/09/2013
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Le projet resté …. projet depuis 2001

Le développement aussi vertigineux que rapide des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, l’hémogénie qu’elles se sont octroyées, dans tous les domaines et secteurs, et le phénomène de la mondialisation aidant, ont engendré un mouvement vers un projet de l’évolution de la société où les repères ont éclaté. De nouvelles pratiques, de nouveaux usages ont émergé, et surtout des remises en questions en chaines se sont imposées.

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Une « culture numérique » s’est développée en phase avec l’évolution continue des Technologies de l’Information et de la Communication donnant naissance entre autres, à des notions comme « cyber espace », « cyber jeunes », « culture jeunes », « génération internet », et c’est cette dernière qui nous intéresse dans notre propos.

Les jeunes d’aujourd’hui sont nés et ont grandi avec l’audiovisuel, donc imprégnés d’une certaine « culture de l’écran ». Ils se sont approprié très vite Internet beaucoup plus rapidement et même plus facilement que les adultes. La familiarisation aux multiples « objets écrans » (téléviseur, moniteur, téléphone mobil, lecteurs audio vidéo, Ipod, etc.) semble ne poser aucun souci majeur pour les jeunes que ce soit dans la sphère domestique, au lycée, dans les pratiques médiatiques, culturelles et de loisirs.

C’est dans ce contexte général qu’en l’an 2001, il a été décidé à juste titre, de mettre en place une nouvelle stratégie de modernisation des Institutions de la jeunesse et ce :

  • En mettant après étude préalable, un projet pour développer les activités des Institutions de jeunesse intégrant les Technologies de l’Information et de la Communication.
  • En faisant des maisons des jeunes, des « Clubs de jeunes », pour répondre encore plus aux aspirations des jeunes, pour leur adhésion à la « Société de la connaissance » et la maîtrise des nouvelles technologies.
  • En mettant en place des espaces d’apprentissage des langues étrangères.

Ces décisions sont en totale adéquation avec l’avènement des TIC et les nouveaux enjeux que ces derniers supposent dans tous les domaines. Les objectifs déclarés sont :

  • Faciliter le dialogue entre et avec les jeunes, leur inculquer les valeurs de la démocratie, leur facilité l’intégration dans la société civile.
  • Développer leur sens du patriotisme, de l’appartenance et l’enracinement identitaire.
  • Les inciter à l’initiative, la créativité, et la responsabilité.
  • Faciliter l’adhésion des jeunes à la société de la connaissance en maîtrisant les TIC et les langues étrangères.

Ce projet de stratégie a impliqué et imposé une certaine métamorphose de l’Institution et a abouti à la création au sein des maisons des jeunes de quatre espaces spécialisés :

· Un espace « Information » spécialisé dans la collecte de toutes les informations susceptibles d’intéresser les jeunes ou de leur servir dans les domaines qui les intéressent (études, travail, loisirs, etc.)

· Un espace « Informatique et Internet » un « cyberespace » pour naviguer, chercher, et communiquer sur la toile.

· Un espace « langues », Espace d’apprentissage des langues pour communiquer dans un esprit d’ouverture sur les cultures étrangères, et une meilleure adhésion à la « Société de la connaissance ».

· Un espace « activités de loisirs », il englobe toutes les activités de loisirs (les excursions, la danse, la musique, théâtre, cinéma, etc.)

Les maisons des jeunes fonctionnent donc depuis le quatrième trimestre de l’année 2001 avec cette structure.

Si par hypothèse on admet que les Technologies de l’Information et de la Communication ont une contribution innovante à apporter aux dispositifs pédagogiques. Cela laisse supposer que les animateurs dans leur démarche primordiale de conception de ces dispositifs œuvrent pour une dynamique innovatrice, et surtout une adéquation avec l’évolution constante des TIC tout en tenant compte du jeune (objectif premier de l’animateur), de ses caractéristiques, de ses besoins et attentes, étant lui même influencé par une culture numérique toujours en mutation.

Il fallait donc opter pour la mise en place des jalons de nouvelles pistes d’approches pédagogiques qui tiendraient compte des caractéristiques, spécificités et objectifs de chaque acteur intervenant dans l’opération « animation socioculturelle » dont le centre et l’objectif sont le jeune.

Et de là proposer une stratégie pour une nouvelle dynamique des espaces Informatique et Internet, sous forme de projet pédagogique, qui profiterait de la richesse des technologies nouvelles.

En développant les activités des « espaces informatiques », en les diversifiant, il sera aisé des les ouvrir sur les autres espaces (information, langues, et loisirs) et ainsi faire de la maison des jeunes un espace éclaté et organisé en réseau qui sera « l’univers » de liberté du jeune, son espace d’expression et de création.

Ainsi non seulement on réussira à donner à l’institution maison des jeunes de nouvelles opportunités pour jouer pleinement son rôle, atteindre ses objectifs, et trouver sa place dans la « culture numérique », mais aussi de replacer l’animateur dans le cadre pertinent qu’il se devait d’occuper, et de là faire du jeune le centre de gravité de l’institution, son objectif premier.


31/08/2013
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